L’histoire

de Cernay-lès-Reims

Histoire

Les premières traces d’habitat remontent à l’époque préhistorique avec la découverte des grottes néolithiques autour du Mont de Berru.

En remontant dans l’histoire, il semble difficile d’identifier ce qui a prévalu d’abord pour donner consistance au village : les activités agricoles ou l’adossement à la toute proche ville gallo-romaine de Durocortorum (Reims) qui émerge vers les années 50 après J.C.

En référence à l’ouvrage de Charles Bosteaux qui a publié en 1889 une histoire de Cernay-lès-Reims, le village apparaitrait pour la première fois dans des écrits vers le XIIème siècle, sous le nom latin de Sarnacum, puis plus tard vers 1700 de Sarnay.

  • Sarnacum pourrait avoir pour origine le nom d’une famille gallo-romaine dénommée Saturnacum, qui possédait un grand domaine agricole autour duquel se seraient groupées des habitations rurales.
  • De même, son emplacement sur le flan Sud-Ouest du Mont de Berru pourrait également être à l’origine de son nom Sarnacum ou Sarnay, signifiant village du versant ou village de la pente.

Terre d’invasion, terre nourricière, terre de résistance, le village connut ces trois postures au fil de son histoire :

  • Terre d’invasion : le village a subit les affres destructrices des temps les plus anciens jusqu’au XXème siècle, des barbares à la deuxième guerre mondiale. Souvent dévasté et pillé, le village s’est souvent vidé de sa population comme en 1921, où l’on ne décomptait plus que 292 habitants dans la commune. Seuls trois siècles de prospérité entre le XIème et le XIIIème siècle ont permis au village de compter à cette époque environ 1400 habitants.
  • Terre nourricière : Cernay n’a cessé de l’être : fournisseur des produits laitiers pour la ville de Reims jusqu’au sortir de la seconde guerre mondiale – période où l’élevage a été abandonné -, mais aussi de champagne, céréales et sucre. L’histoire relate le tonneau de vin de Cernay apporté pour le baptême de Clovis, représenté sur les sculptures du transept nord de la cathédrale de Reims.
  • Terre de résistance : les tranchées Faidherbe faisant face aux tranchées Kaiser et d’Urstein de la première guerre mondiale en sont les derniers témoins.